Un pêcheur retire ses filets et trouve à l'intérieur un spécimen unique et rare
Dans le monde entier, il y a des événements dont la probabilité est faible, très faible: parmi celles-ci, il y a certainement celle de pêcher au homard bleu, soit une tentative sur deux millions est couronnée de succès. L'explication de cette coloration tient dans la mutation génétique du pigment de la carapace qui, dans la plupart des cas est d'une couleur marron ou vert foncé.
Sur le web a été diffusé la nouvelle d'un pêcheur qui en a trouvé un dans son filet: c'était en 2008 au large de l'île de Man, en mer d'Irlande, et un autre en 2012 en Ecosse.
La couleur bleue est due à la production excessive d'une protéine. À l'exception de la carapace, ces homards sont semblables aux autres, leur goût est absolument impossible à distinguer.
Il n'y a pas d'endroit où on en trouve le plus: ils vivent là où l'on pêche normalement le homard.
Le dernier spécimen de homard bleu a été pêché au large des côtes du Massachusetts par Wayne Nickerson.
On ne sait pas bien quel destin aura ce homard si particulier: la famille Nickerson a l'intention de le donner à un aquarium, mais certaines associations de protection des animaux sont contraires. Ils exigent la libération immédiate dans l'océan d'une créature si rare, qui par ailleurs change de couleur une fois qu'on l'éloigne de son habitat naturel.
Dans l'histoire, il est arrivé d'autres fois de pêcher un homard avec une couleur différente: des homards rouges et jaunes. La probabilité de les trouver s'élève à 1 cas sur 30 millions.
Gageons que ce spécimen si rare sera protégé...