Selon une étude, les personnes qui vivent dans le désordre ont des traits de personnalité communs

Être désordonné est un trait de caractère assez courant chez les êtres humains. Bien sûr, tout le monde ne vit pas le désordre de la même manière et certaines personnes le détestent complètement, mais c'est un trait de caractère extrêmement répandu. Mais quels sont les effets du désordre sur notre cerveau ? Et pourquoi ne pouvons-nous pas nous empêcher d'être un peu désordonnés ? Découvrons-le ensemble !

Les effets du désordre sur notre cerveau

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Il n'est pas rare de rencontrer des personnes qui ne peuvent rien faire dès qu'il y a ne serait-ce qu'un peu de désordre autour d'elles, et en même temps, il n'est pas rare de rencontrer des personnes qui trouvent leur inspiration dans le chaos. Ce sont deux extrêmes qui indiquent cependant très bien les deux tendances de l'être humain : l'attrait du chaos et le besoin de vivre dans des environnements ordonnés. Selon certaines recherches, il pourrait y avoir une explication à cette inclination vers l'ordre.

Des études récentes ont en effet montré que réduire le désordre peut améliorer notre capacité de concentration. Des environnements ordonnés permettent d'être plus productif et de penser de manière plus claire. En revanche, des environnements trop désordonnés peuvent avoir des effets néfastes sur le cerveau en ce qui concerne les niveaux de stress, la qualité du sommeil et l'alimentation.

Ordre et désordre, indécision et procrastination

Maintenir nos espaces en ordre n'est pas seulement une question d'esthétique, mais une pratique qui a un impact direct sur notre bien-être. Une récente étude publiée dans la revue International Journal of Environmental Research and Public Health a découvert un lien entre les personnes indécises et les difficultés à ranger, ainsi qu'entre les personnes décidées et la propension à l'ordre. Des pratiques telles que le désencombrement, c'est-à-dire choisir quels objets garder et lesquels jeter, nécessitent de prendre des décisions. Et cela n'est pas pour tout le monde.

Une autre étude a trouvé des liens entre le désordre et la procrastination. En effet, ceux qui ont une maison désordonnée ont tendance à remettre à plus tard leurs engagements, en plus d'être indécis. Des effets du désordre sur notre cerveau, nous passons donc aux effets de notre personnalité sur le désordre, qui émerge alors comme une caractéristique subjective d'une personne.

Est-il possible d'aller au-delà du désordre ?

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Répondre à cette question n'est pas simple. Tout d'abord, comme nous l'avons vu, les liens entre la personnalité et le désordre sont très profonds ; deuxièmement, la propension au désordre est trop subjective. Selon le philosophe brésilien Mario Sergio Cortella, il faudrait remettre en question l'obsession pour la perfection caractéristique de la société moderne. La vie, soutient Cortella, est faite de problèmes et de confusion, et essayer de cacher ses imperfections est aussi inutile que dommageable. Il y a beaucoup plus de beauté dans l'imperfection que dans une perfection illusoire et éphémère.

Comme c'est souvent le cas, le secret est de trouver un juste milieu entre les deux positions. Si différentes recherches scientifiques ont montré comment le désordre peut influencer notre bien-être, il est juste d'en tenir compte. En même temps, rechercher l'ordre ne signifie pas nécessairement vouloir une perfection éphémère. Cela peut aussi signifier apprécier un environnement désordonné, mais se rappeler de tout remettre en ordre. Au moins de temps en temps.