Que font vraiment les ours lorsqu'ils hibernent ?

Vous êtes-vous déjà demandé ce que font réellement les ours lorsqu'ils hibernent ? Quelle est leur "journée type" ? Ne se réveillent-ils vraiment jamais ? Découvrons ensemble comment ces animaux vivent l'hiver.

Pourquoi certains animaux, comme les ours, hibernent-ils ?

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Nous savons que certains animaux entrent en hibernation, mais comment vivent-ils cette période ? Tout d'abord, il est important de comprendre pourquoi ils le font : il s'agit d'une réaction à des conditions environnementales défavorables qui pourraient mettre en péril leur survie et, par conséquent, l'évolution de l'espèce. Ainsi, pour faire face à des situations difficiles telles que des températures extrêmement froides et une pénurie de nourriture, certaines espèces recourent à l'hibernation pour conserver leur énergie corporelle, réduisant à la fois leur métabolisme et leur activité physique. Parmi ces animaux, on trouve certains amphibiens, tels que les grenouilles et les salamandres, des rongeurs comme les marmottes, mais aussi des reptiles tels que les serpents et les lézards, ainsi que des insectes tels que les coccinelles et les papillons. Les plus célèbres, cependant, sont d'énormes et célèbres mammifères : les ours.

Certains d'entre eux affrontent l'hiver rigoureux en entrant dans une longue période d'hibernation, mais que savons-nous vraiment de leur comportement pendant cette période ? Tombent-ils dans un sommeil profond sans jamais se réveiller pendant plusieurs mois ? La réponse est non. L'idée que les ours dorment tout au long de l'hiver est incorrecte, car ces gros mammifères expérimentent l'hibernation de manière moins "radicale" que ce que l'on imagine communément.

Voici ce que font vraiment les ours pendant l'hibernation

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Si les ours entrent effectivement en hibernation pendant la saison froide, il est tout aussi vrai qu'ils ne se reposent pas tout l'hiver. Le concept d'hibernation, dans leur cas, signifie simplement que les fonctions normales et les activités sont effectuées beaucoup moins fréquemment que d'habitude. Cela inclut le besoin de se nourrir, de s'hydrater et d'expulser les déchets physiologiques (ils peuvent même transformer l'urine en protéines !).
Comme la nourriture disponible devient rare pendant la période de gel, si la tanière est endommagée ou inondée par le mauvais temps, l'ours reste d'autant plus confiné dans son abri. Cela est d'autant plus fréquent lorsque l'animal se trouve dans des zones particulièrement froides : dans le nord de l'Alaska, par exemple, l'hibernation d'un ours peut durer jusqu'à sept mois sur douze, tandis que dans des zones plus douces et côtières, cette période peut être réduite à deux à cinq mois.

Au-delà de la période d'hibernation plus ou moins longue, comment les ours parviennent-ils à survivre pendant des mois sans nourriture ni eau, ou en se procurant ces éléments de manière sporadique ? La stratégie naturelle de ces mammifères est de ralentir la fréquence respiratoire, cardiaque et le métabolisme, donc la vitesse à laquelle le corps utilise l'énergie. De plus, la température corporelle diminue de huit à douze degrés, tandis que les réserves de graisse accumulées sont décomposées pour produire de l'énergie. La masse musculaire, en revanche, est préservée, assurant à ces animaux une perte minimale de force au réveil.

Cela ne signifie pas que les ours restent dans un sommeil profond pendant toute la durée de l'hibernation : pendant cette période, en effet, ils se réveillent et, tout en restant à l'intérieur de leur tanière, ils se déplacent à l'intérieur. Entre une sieste et une autre, ils s'activent de temps en temps pour changer de position et éviter la formation d'escarres, mais aussi pour conserver plus efficacement la chaleur.

Les ours n'hibernent pas : on parle plutôt de torpeur

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Toutefois, si les conditions environnementales ne conduisent pas à une absence de nourriture, ces animaux peuvent éviter l'hibernation, sauf s'ils sont en état de gestation. Les ourses enceintes, en effet, connaissent une période d'hibernation plus longue. Les oursons naissent environ deux mois après la fin de l'hibernation, mais pendant jusqu'à six mois, ils ne sont pas capables d'être autonomes et de se procurer de la nourriture par eux-mêmes. Cela signifie qu'ils ont besoin de soins et doivent rester en sécurité dans la tanière pendant la première phase de leur croissance.

Dans tous les cas, l'hibernation de l'ours dépend beaucoup de la disponibilité de la nourriture : dans un zoo, par exemple, ces animaux n'ont pas besoin de sombrer dans un long sommeil hivernal, même s'ils peuvent dormir et être moins actifs qu'à l'accoutumée. De plus, il n'est pas toujours nécessaire de construire une tanière : de nombreux ours se réfugient dans des abris improvisés, surtout si les conditions extérieures le permettent. Dans le cas contraire, creuser une tanière devient nécessaire, et la présence de neige peut aider à créer une couche protectrice entre le refuge et l'extérieur.

Ainsi, les ours ne sont pas parmi les animaux qui connaissent une véritable hibernation : ils se limitent plutôt à un "état de torpeur", un sommeil léger qui les aide à survivre à l'hiver glacial. Contrairement à l'hibernation proprement dite, qui concerne les écureuils, les marmottes et les mulots, la torpeur est induite par des températures plus basses et est un processus involontaire. Pendant la période de torpeur où les animaux sont éveillés, leurs fonctions vitales redeviennent normales, tandis que lorsqu'ils sont au repos, semblable à un sommeil plus profond que d'habitude, celles-ci diminuent sensiblement : de cette manière, ils sont capables de réagir rapidement en cas de danger ou pour essayer de se procurer de la nourriture.

Et vous, connaissiez-vous les véritables habitudes d'un ours pendant la période d'hibernation ?