Il licencie certains employés et se montre en larmes sur les médias sociaux : le PDG critiqué pour ce choix
Être un manager signifie faire des choix, même si ceux-ci sont le plus souvent désagréables. Un patron est très souvent contraint de prendre des décisions qui vont à l'encontre de son sens moral, comme être obligé de licencier des employés. Bien que l'on essaie d'éviter cette alternative drastique, il semble parfois impossible d'y échapper. Pour certains, prendre cette décision peut s'avérer intenable, comme cela a été le cas pour Braden Wallake, le PDG d'HyperSocial, une société qui s'occupe d'optimiser les posts sur Linkedin.
L'homme a décidé de publier un message sur ses médias sociaux dans lequel il explique ce qui s'est passé. Il a essayé de repousser cette décision aussi longtemps que possible, mais au final, il n'a pas eu le choix : il s'est vu contraint de licencier certains de ses employés.
via Washington Post
Sur la photo, il se montre dans toute sa vulnérabilité, le visage baigné de larmes. Avant de publier la photo, il y a beaucoup réfléchi, il ne savait pas s'il devait se montrer dans cet état. Malheureusement, en raison d'une décision qu'il a prise et qui n'a pas été aussi fructueuse qu'il l'espérait, il a dû réduire ses effectifs, mais ce n'est certainement pas un choix qu'il a fait de gaieté de cœur.
"J'embauche toujours les gens sur la base de ce qu'ils sont. Des individus dotés de grandes qualités humaines. Et je ne peux pas imaginer un moment plus triste que celui-ci." Braden Wallake a simplement tenté de s'excuser et de montrer que derrière les décisions difficiles, il y a toujours un individu qui souffre, parce qu'il n'est pas mû par de simples intérêts économiques, mais par la nécessité.
Cet homme a choisi d'afficher ouvertement son état d'esprit. Certains utilisateurs ont choisi de le consoler avec leurs commentaires : "En regardant ce post, je vois un homme qui fait réellement de son mieux". D'autres, en revanche, se sont montrés moins sensibles, affirmant que la cause des licenciements était uniquement de son fait et qu'il aurait dû en prendre la responsabilité, ou encore : "Pourquoi ne diminuez-vous pas votre salaire pour garder vos employés ?"
Et vous, qu'en pensez-vous : vraies larmes ou larmes de circonstance ?