Une femme enceinte conteste une amende en prétendant que son bébé à naître est à considérer comme un vrai passager
Être une femme enceinte n'est pas facile. Pendant neuf mois, on porte dans son ventre une vie que l'on a la tâche de soigner, de protéger et de garder en sécurité. Souvent, au cours des derniers mois, même les actions les plus simples et les plus courantes deviennent difficiles à réaliser, surtout si on ne peut pas compter sur l'aide de son partenaire ou de sa famille. Même conduire une voiture devient difficile sans installations appropriées.
La femme enceinte dans cette histoire a pris une décision pour son futur enfant qui lui a coûté une amende. Elle avait en fait emprunté une voie réservée aux voitures ayant plus d'un passager, mais elle a affirmé que sa fille, bien que n'étant pas encore née, comptait comme passagère à ce moment-là.
Pixabay - Not the actual photo
Décider quand un bébé encore dans le ventre peut être considéré comme un être vivant à part entière est sans aucun doute l'une des questions les plus épineuses et les plus controversées. Au Texas, aux États-Unis, une femme qui roulait sur la voie HOV, c'est-à-dire la voie réservée aux voitures ayant plus d'un passager, a reçu une contravention d'un agent de la circulation qui a remarqué la situation et relevé l'anomalie.
La femme a fait remarquer que, bien que son bébé ne soit pas encore né, elle comptait exactement comme n'importe quel autre passager.
"Un officier a jeté un coup d'œil et a demandé si quelqu'un était dans la voiture avec moi", a déclaré la femme. "J'ai montré mon ventre et j'ai dit qu'il y avait mon bébé avec moi, c'est une personne !" L'agent a toutefois répondu que la loi ne le prévoyait pas et que pour circuler sur cette voie, il fallait qu'au moins deux personnes "visibles" se trouvent dans la voiture.
Pixabay - Not the actual photo
Selon la mère, l'amende est injuste et elle se battra pour son droit lors de sa comparution au tribunal.
La femme, en effet, considère que son enfant, bien qu'il ne soit pas encore né, est, à toutes fins utiles, une personne et ne trouve pas juste qu'on lui inflige une amende parce qu'elle ne peut pas le voir en chair et en os. Elle essaiera certainement de gagner le procès, mais il n'est pas encore possible d'établir si la femme a raison selon la loi, ou si effectivement on ne peut pas encore parler de deuxième passager dans la voiture.
Et vous, qu'en pensez-vous ?