Sa fille est née prématurément, mais 12 jours seulement après l'accouchement, elle est obligée de reprendre le travail

par Baptiste

09 Février 2022

Sa fille est née prématurément, mais 12 jours seulement après l'accouchement, elle est obligée de reprendre le travail

Chaque pays a ses propres politiques en matière de congé parental, de maternité et de paternité rémunéré : le parent, en particulier la mère, doit s'absenter de son travail pendant la période précédant et suivant la naissance de l'enfant. Mais le nombre de jours, de semaines ou de mois pendant lesquels un nouveau parent peut rester à la maison pour s'occuper d'un nouveau-né varie d'un pays à l'autre. La situation aux États-Unis est très précaire : seuls 21 % des salariés américains parviennent à bénéficier d'un congé parental rémunéré, et souvent parce que les entreprises l'accordent. Qu'est-ce que cela signifie ? Que le parent est obligé de retourner au travail ? Pas obligatoirement, mais si le parent veut rester à la maison avec le nouveau-né, il doit renoncer à son salaire. Selon la loi, toute employée a le droit de prendre un congé de maternité de trois mois, mais sans rémunération.

via edensmomma10_12/TikTok

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Les femmes sont souvent confrontées à un choix qui est loin d'être facile : renoncer à leur salaire ou renoncer à passer les premiers jours de la vie de leur enfant ? Une jeune mère a partagé son expérience dans un partage sur TikTok. Rebecca Shumard a 26 ans et sa fille est née prématurément. Les bébés nés prématurément doivent passer des jours, voire des semaines, à l'hôpital pour y subir des examens : les médecins s'assurent que le bébé prématuré grandit correctement. Pour la mère, il serait donc important d'être présente lors de ces journées sensibles. Mais Rebecca a été contrainte de reprendre le travail à peine douze jours après l'accouchement.

edensmomma10_12/TikTok

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La fille de Rebecca, Eden, est restée dans l'unité de soins intensifs néonatals, mais la nouvelle maman a dû la laisser seule après 12 jours. Dans la vidéo postée par la femme, on peut voir sa tristesse, sa frustration, son sentiment de ne rien pouvoir faire face à un "pays qui ne fait rien pour les enfants" ou qui ne donne la priorité qu'au travail. Nous ne pouvons qu'imaginer la douleur de cette femme qui n'a pas eu le temps de se remettre complètement de l'accouchement et d'être proche de sa fille en soins intensifs. Rebecca nous a montré les injustices et les difficultés auxquelles de nombreuses mères sont confrontées. Elle espère qu'un jour des politiques seront adoptées pour protéger les mères et les bébés : tous deux ont le droit d'être ensemble, sans que la mère doive renoncer à son salaire.