Le syndrome du dimanche après-midi : pourquoi a-t-on ce sentiment de mélancolie ?
Quel est votre jour de la semaine préféré ? Lorsqu'on vous pose cette question, vous avez probablement répondu par un autre jour que le dimanche : le vendredi et le samedi sont les réponses les plus courantes. Bien que le dimanche soit un jour de repos pour de nombreuses personnes, un étrange sentiment de mélancolie et de tristesse nous envahit ce jour-là. Au Royaume-Uni, on appelle cela le "sunday blues", qui décrit le malaise que nous ressentons le dimanche après-midi.
Le syndrome du dimanche est très fréquent et se manifeste généralement le dimanche après-midi ou le dimanche soir par de l'anxiété, de l'apathie, de la tristesse, de la nostalgie. Il y a beaucoup de sentiments différents, et le sentiment est que quelque chose de bien arrive à sa fin. À cet état de tristesse s'ajoute l'angoisse de ce qui nous attend le lendemain : le dimanche après-midi, nous avons tendance à penser aux obligations de la semaine, à la routine qui nous attend, au jour de repos qui s'achève. Nous devons nous préparer à la fin du week-end et aux quelques jours de liberté et faire de la place pour les responsabilités. Accepter ces perspectives peut être particulièrement difficile.
En résumé, le dimanche après-midi est un moment de transition entre le passé et l'avenir : le passé - de liberté, de loisirs, d'absence de devoirs - nous rend nostalgiques ; l'avenir, en revanche, nous plonge dans un état d'anxiété : les devoirs se rapprochent de plus en plus. Comment faites-vous face à ce syndrome du dimanche ? Le conseil le plus efficace, selon de nombreuses personnes, est de s'occuper la tête tout au long de la journée : organiser des sorties en ville, faire de l'exercice, se réunir avec des amis ou des parents peuvent être des stratégies utiles pour ne pas être submergé par des sentiments négatifs. Mais le conseil des experts est de travailler sur le problème en amont, en s'arrêtant et en réfléchissant aux raisons pour lesquelles nous sommes envahis par ces sentiments : y a-t-il vraiment une raison d'être anxieux ? Pourquoi ressentons-nous ces choses ? Y a-t-il des échéances ou des problèmes insurmontables à affronter pendant la semaine ?
La tristesse associée à la fin des jours de congé et au début d'une nouvelle semaine ne disparaîtra probablement pas. Cependant, nous pouvons rationaliser la situation et apprendre à nous écouter : certaines situations sont moins terribles qu'elles ne le paraissent.