Une étudiante en médecine reçoit une sanction académique en raison de sa tenue vestimentaire, qualifiée d'"inappropriée"
On dit que l'on peut en apprendre beaucoup sur une personne par ses vêtements, mais juger par les apparences reste superficiel : nous ne sommes pas ce que nous portons, même si nos vêtements peuvent - dans certains cas - en dire long sur notre personnalité. Les vêtements eux-mêmes sont souvent à l'origine de plaintes, de discussions et de débats au travail et dans les contextes professionnels, où une certaine "bienséance" doit être maintenue. Une étudiante en médecine a toutefois partagé sa situation déplaisante.
Eilidh est une jeune fille diplômée en biologie des maladies tropicales, et elle partage son expertise et quelques conseils sur internet. Lors d'un examen, elle a été sanctionnée pour avoir porté une jupe courte : le jury a qualifié sa tenue de "la plus appropriée que nous ayons jamais vue". Une amie d'Eilidh a partagé l'histoire en postant une photo de la robe "inappropriée" sur Twitter. L'ami a écrit : "Quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi, en 2021, les écoles de médecine soutiennent encore certains concepts primitifs au détriment des étudiantes, juste parce qu'elles ont osé montrer leurs chevilles ?". Ainsi, lorsque nous pensons à des vêtements inappropriés, nous ne pensons certainement pas à une robe moulante, arrivant au genou, qui ne fait que révéler les mollets et les chevilles.
La jeune fille a donc reçu une sanction académique en raison de sa tenue. Après le post de son amie, Eilidh est personnellement intervenue pour expliquer la situation : "Mise à jour : je me suis plainte à l'université, leur réponse fut 'c'était la robe la plus inappropriée qu'ils aient jamais vue', puis ils ont ajouté que le verdict des examinateurs est définitif et que l'enquête est close." Le monde universitaire semble prêter une attention particulière à ces règles, même si les étudiants soutiennent - et ce cas le prouve - que ce ne sont pas les vêtements qui posent problème, mais plutôt la mentalité patriarcale encore trop profondément ancrée et qui tend - dans les milieux professionnels - à occulter les femmes, sans tenir compte de leur professionnalisme. Derrière la sanction, pour une robe que les internautes ne considèrent pas du tout comme inappropriée, il y a des croyances désuètes selon lesquelles certaines robes pourraient distraire les collègues et les patients et donc rendre les femmes moins professionnelles.