Le pilote s'endort pendant 40 minutes aux commandes et dépasse l'aéroport de 120 km
S'endormir aux commandes d'un avion n'est certainement pas une expérience agréable, et dans certains cas, il faut vraiment être heureux si tout finit par s'arranger. C'est l'histoire d'un pilote de ligne qui, pendant 40 longues minutes, s'est endormi dans la cabine de l'avion qu'il pilotait.
À son réveil, la découverte : il avait parcouru plus de 120 km au-delà de la destination où il était censé atterrir, provoquant l'anxiété et l'inquiétude de toutes les structures au sol qui n'ont pas pu entrer en contact avec lui et comprendre ce qui se passait.
via The Independent
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L'épisode s'est déroulé en Australie, précisément dans le Queensland, et le pilote est délibérément resté anonyme. L'homme, aux commandes d'un Cessna 208B, effectuait un vol de repositionnement, donc non commercial et heureusement sans passagers à bord, qui était parti de Cairns pour arriver à Redcliffe.
Pour des raisons que les enquêtes ont lié à l'énorme fatigue due au manque de sommeil, le pilote s'est endormi. Et c'est là que l'alarme s'est déclenchée. Au sol, bien sûr, on ne savait pas ce qui se passait sur le Cessna, qui avait également rencontré des conditions météorologiques défavorables pendant une partie de son vol.
Ainsi, le contrôle du trafic aérien australien, lorsqu'il n'a reçu aucune réponse en vue de l'atterrissage imminent, s'est mis en alerte à juste titre. Pendant 40 minutes, aucune communication n'est venue de l'avion, l'avion n'a pas atterri à Redcliffe. En vain, un avion à proximité a tenté d'établir la communication.
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Lorsque le premier pilote s'est finalement réveillé, il avait parcouru des dizaines et des dizaines de kilomètres vers le sud-est au-delà du point d'arrivée. Heureusement, il a pu revenir en toute sécurité au sol à l'aéroport de Gold Coast. Tout s'est donc bien terminé, mais il est clair qu'un tel incident aurait pu tourner bien plus mal.
Les autorités chargées de la sécurité ont tenté de faire la lumière sur ce qui s'est passé, déclarant que l'homme n'a peut-être pas pu faire face au manque de sommeil de la nuit précédente et que, ayant pris de l'altitude en raison des conditions météorologiques défavorables, il a peut-être aussi souffert d'un manque d'oxygène. En tout cas, il peut dire qu'il l'a échappé belle !