Une femme rapporte des objets qu'elle a volés à Pompéi : ils lui ont apporté une terrible malchance, affirme-t-elle

par Baptiste

14 Janvier 2021

Une femme rapporte des objets qu'elle a volés à Pompéi : ils lui ont apporté une terrible malchance, affirme-t-elle

Le bureau du parc archéologique de Pompéi a reçu une enveloppe inhabituelle : à l'intérieur se trouvaient des fragments d'artefacts provenant des vestiges de l'ancienne ville submergée par l'éruption du Vésuve en 79 après J.-C. et une lettre d'une femme canadienne qui avait visité le site plusieurs années auparavant. La femme de la lettre admet avoir volé dans le parc pendant la visite guidée, mais regrette maintenant de l'avoir fait au point de vouloir se débarrasser complètement du butin : selon elle, les "souvenirs" illicites sont à l'origine de la série d'événements malheureux qui ont frappé sa famille.

via CNN

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La ville de Pompéi est l'un des sites archéologiques les plus visités d'Italie : ici, on peut faire un véritable voyage dans l'histoire, grâce à l'incroyable intégrité des rues et des structures, mais aussi se faire une idée de la puissance naturelle des volcans.

La femme, qui s'identifie comme Nicole, écrit dans la lettre qu'elle a envoyée aux bureaux du site archéologique qu'elle a visité Pompéi en 2005, quand elle était "jeune et idiote" : pour cette raison, elle dit s'être illégalement approprié un "morceau d'histoire qui ne peut pas être acheté". La femme est rentrée chez elle avec cinq objets : deux carreaux de mosaïque blanche, deux morceaux d'amphore et un autre de poterie.

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La femme dit qu'elle ne s'est pas fait prendre, que personne n'a remarqué son vol, sauf la malchance : elle affirme que les artefacts volés à Pompéi lui ont causé, à elle et à sa famille, une série d'épisodes malheureux : elle a eu deux cancers du sein qui l'ont obligée à subir deux mastectomies, tandis que sa famille était plongée dans un désastre financier.

Selon la touriste, les artefacts sont "imprégnés" de toute la négativité avec laquelle la ville a été submergée par l'éruption du Vésuve : "Nous sommes des gens bien et je ne veux pas que cette malédiction implique à nouveau ma famille, mes enfants ou moi-même. Veuillez pardonner mon acte de malveillance que j'ai commis il y a des années".

Selon le bureau, la lettre de Mme Nicole n'est pas exceptionnelle : le bureau se fait régulièrement livrer des objets volés par des touristes qui se repentent aujourd'hui, convaincus que l'acte leur a porté malheur et misère.

Superstition ou pas, cette histoire amène certainement à réfléchir à deux fois avant de vouloir rapporter un morceau de Pompéi !