La couche d'ozone qui protège la Terre "guérit" : la confirmation d'une recherche scientifique
Les mauvaises nouvelles concernant l'état de santé de notre planète, l'air que nous respirons ainsi que les nombreux et précieux écosystèmes sont légion ; il est beaucoup plus difficile de trouver quelque chose de positif à dire sur le sujet. Mais heureusement, cela arrive de temps en temps, et c'est un plaisir de pouvoir en faire part. La couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique semble, selon certaines études, être "en voie de guérison".
Qu'est-ce que cela signifie ? Que la protection offerte par cette couche de molécules inorganiques à la Terre contre les rayons UV du soleil s'accroît, dans un phénomène que l'on peut certainement classer comme un renversement de situation historique par rapport aux années précédentes.
via Nature
En 1987, étant donné les niveaux inquiétants de l'ozone, a été signé le protocole de Montréal, un accord en vertu duquel les pays du monde entier ont adopté des mesures pour freiner l'utilisation et la production de produits chimiques qui appauvrissent cette couche protectrice, donnant lieu au phénomène bien connu du "trou dans la couche d'ozone". Plus de 30 ans plus tard, les effets néfastes des activités humaines sur l'ozone semblent avoir été limités et ont atteint un niveau historiquement bas, plus précisément en septembre 2019.
C'est ce que rapporte une étude menée par des chercheurs de l'université du Colorado Boulder, et publiée dans la revue Nature. L'équipe de scientifiques, dirigée par Antara Banerjee, a montré que les mesures du protocole de Montréal pourraient enfin avoir fait son effet. Selon les recherches, la couche d'ozone protectrice au-dessus de nous ne se reconstitue pas seulement, mais elle est également responsable des changements dans les modèles de circulation de l'air dans l'hémisphère sud.
Tout cela dans un contexte où les émissions de CO2 continuent d'augmenter : c'est l'ozone, de fait, qui agit positivement pour récupérer ce qui a été perdu à cause des activités humaines. C'est certainement un très bon résultat pour la communauté scientifique et pour tous ceux qui se sont engagés, au fil des ans, à prendre des mesures pour réparer ce qui aurait pu être une condition difficile à inverser.
Bien que les conditions de notre climat et les dommages causés par l'homme soient encore préoccupants, en particulier les effets négatifs du dioxyde de carbone dans l'air, nous sommes pour une fois face à une bonne nouvelle, qui doit nous inciter ne pas baisser la garde, et continuer à agir pour la défense de la seule planète que nous ayons.