Ce fleuriste français a emporté toutes ses fleurs invendues au cimetière de sa ville pour orner les tombes des défunts

par Baptiste

26 Mars 2020

Ce fleuriste français a emporté toutes ses fleurs invendues au cimetière de sa ville pour orner les tombes des défunts

En France, comme dans beaucoup d'autres pays du monde, des mesures restrictives visant à limiter la contagion du Covid-19 ont imposé la fermeture de presque toutes les activités : restaurants, salles de sport, fleuristes... tous en isolement forcé chez eux, pour freiner la progression de ce terrible virus. La fermeture de nombre de ces activités ont entraîné un énorme gaspillage de denrées périssables ; certains gérants ont toutefois décidé de ne pas jeter leurs produits à la benne, mais de les mettre à disposition avant qu'ils ne périssent pour rien.

via France 3

Les fleuristes sont également fermés, car les plantes et les fleurs ne sont pas une denrée de première nécessité, ainsi les personnes menant ce genre d'activités se retrouvent avec beaucoup d'invendus. Il est vraiment triste de penser que des centaines de plantes et de fleurs doivent se faner sans raison ou, pire encore, soient jetées pour rien. L'horticulteur Romain Banliat, qui s'est trouvé contraint de suspendre son activité selon les dispositions du gouvernement français pour lutter contre le Covid-19, a décidé non seulement de ne pas jeter ses plantes, mais aussi d'offrir ses services à la communauté.

Le jeune fleuriste a en effet décidé d'apporter toutes les fleurs et plantes invendues au cimetière pour décorer les tombes des morts. De cette façon, non seulement il n'a pas jeté de belles compositions florales, mais il a également rendu un service utile à tous ces citoyens qui, en ces temps, ne peuvent pas aller au cimetière pour rendre visite à leurs proches.

Ce matin, j’ai décidé de préparer un camion de marchandises, non pas pour aller au marché, ni pour aller à Chateauneuf...

Pubblicato da Végétal Banliat su Domenica 22 marzo 2020

Comme l'a rappelé le fleuriste : "Le temps s'est arrêté pour nous, mais pas pour les plantes". Son initiative a été saluée de manière retentissante – le jeune fleuriste a reçu de nombreux messages de remerciement pour ce qu'il faisait. Lui-même ne s'attendait pas à une telle réaction de la part de tant de personnes. Beaucoup d'entre eux se souviendront certainement de lui après cette terrible période de crise. En attendant, pour Romain et beaucoup d'autres, il s'agit de bien plus qu'une crise sanitaire : le fleuriste risque de faire faillite, sachant que 70% de son chiffre d'affaires annuel est réalisé entre mars et mai.