Diabète : grâce aux cellules souches, les scientifiques ont pu guérir rapidement des souris

par Baptiste

06 Mars 2020

Diabète : grâce aux cellules souches, les scientifiques ont pu guérir rapidement des souris

Le diabète est une maladie chronique qui touche des millions de personnes dans le monde, dont les statistiques parlent d'une prévalence croissante. Au fil des ans, de nombreuses études et avancées ont été réalisées dans le domaine médical afin de parvenir à une prise de conscience toujours plus grande de cette maladie, et ceux qui en souffrent savent comment vivre avec elle et quelles précautions prendre pour éviter les complications.

La recherche est en constante évolution, et les objectifs restent fixés pour atteindre un point où une certaine pathologie peut être définie, à tous les effets, curable. Dans le cas du diabète, les scientifiques de la School of Medicine della Washington University di St. Louis ont réussi, grâce à une thérapie innovante, à guérir des souris. De quelle manière ? Les cellules souches.

via Washington University School of Medicine in St. Louis

Les rongeurs examinés présentaient une forme très grave de diabète, avec des concentrations de glucose sanguin inquiétantes, voire mortelles si elles se produisaient sur un être humain. Les chercheurs ont donc implanté des cellules souches humaines pluripotentes chez des animaux malades, capables de se transformer en cellules bêta du pancréas, productrices d'insuline.

Pixnio

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Les souris ont ainsi été littéralement stimulées à sécréter l'hormone qui produit et équilibre l'insuline, et en deux semaines, leur taux de glucose sanguin est revenu à la normale, restant stable même après. Jeffrey Millman, l'auteur principal de la recherche, a déclaré qu'il était très confiant que lui et son équipe pourraient améliorer et reproduire la technique efficacement chez l'homme également.

Needpix

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Un projet vraiment prometteur, donc, car il intervient de manière directe et ciblée sur une pathologie commune dont l'impact, grâce à ces nouvelles études, pourrait être fortement réduit dans un avenir pas si lointain. Nous espérons que ce sera le cas, et que les efforts de la science pourront enfin aider de nombreuses personnes qui vivent avec ce type de pathologie.