Cette sculpture hyperréaliste représente parfaitement la solitude dans laquelle vivent de nombreuses personnes âgées

par Baptiste

16 Décembre 2019

Cette sculpture hyperréaliste représente parfaitement la solitude dans laquelle vivent de nombreuses personnes âgées

La vie de chacun d'entre nous est composée de phases qui s'ouvrent, se déroulent, se ferment et laissent place à la suivante. Pour beaucoup, il n'est pas facile d'accepter l'inéluctabilité de ce parcours qui s'achève avec la vieillesse, un temps où notre corps et notre esprit portent le poids du temps.

C'est précisément à ce moment-là que de nombreuses personnes se retrouvent confrontées à toutes les difficultés que la vieillesse implique. Peut-être parce qu'elles sont considérées comme un fardeau par la famille, ou parce qu'elles se sont retrouvées sans leurs proches parents, elles peuvent finir par vivre dans l'isolement. Ce sont à ces personnes que la sculpture de l'artiste mexicain Rubén Orozco Loza a voulu rendre hommage. 

via El Pais

Ahora podras verla en la Sala BBK ,Bilbao

Pubblicato da Hiperrealista - Ruben Orozco Loza su Lunedì 9 dicembre 2019

À première vue, il n'est pas difficile de la confondre avec une vieille dame assise seule sur un banc. En fait, c'est exactement ce que "La dernière personne morte dans la solitude" veut représenter, d'une manière simple, directe, hyperréaliste. Il s'agit en fait d'une sculpture en tous points semblable à une personne en chair et en os.

Pour être précis, Orozco a été inspiré par une dame de 89 ans, Mercedes, qui vit seule depuis quelque temps déjà. L'objectif de cette œuvre, installée sur un banc au centre de la ville espagnole de Bilbao, est précisément de sensibiliser sur la situation que de nombreuses personnes âgées sont contraintes de vivre, malgré elles, et ce de manière presque "invisible" aux yeux du reste de la société.

Ahora podras verla en la Sala BBK ,Bilbao

Pubblicato da Hiperrealista - Ruben Orozco Loza su Lunedì 9 dicembre 2019

Un état d'isolement qui, inévitablement, mène à la dépression et à la tristesse, dans une phase de la vie qui n'est pas en soi facile à gérer. Des heures et des heures passées seules à la maison, sans famille ni amis, perdus au fil des ans : c'est presque, comme l'a admis Mercedes elle-même, comme mourir vivante

rubenorozcoloza/Instagram

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L'œuvre d'Orozco nous semble donc être un moyen très efficace pour inciter de nombreuses personnes à réfléchir sur ce sujet. Peut-être qu'en commençant par sa propre famille, on peut prendre un peu plus en compte les personnes d'un certain âge, en prenant de la distance avec la croyance selon laquelle ce ne sont que des fardeaux.

BBK/YouTube

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