Les scientifiques mettent en garde : d'ici 2050, Rome pourrait devenir aussi chaude qu'Izmir, et Londres comme Barcelone
Le réchauffement climatique menace le climat de la planète sur laquelle nous vivons. Il est facile de voir comment les étés deviennent plus chauds et comment les hivers sont confrontés à des conditions météorologiques jusqu'alors impensables. Les prévisions sur l'évolution du climat mondial ne sont pas très rassurantes, mais pour beaucoup, il s'agit encore d'un problème secondaire, d'intérêt indirect ou dicté par des excès alarmiste.
Afin de sensibiliser l'opinion publique, une équipe de chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a mené diverses études sur l'évolution du climat dans les grandes villes du monde d'ici 30 ans.
via The Guardian
30 ans, c'est une période très longue. Pourtant, surtout pour les époques géologiques, cette période peut être comparée à une seconde de vie humaine. Les universitaires affirment que ceci suffira pour que le climat dans les grandes villes du monde change d'une manière impensable aujourd'hui.
La recherche a analysé le climat de 520 villes du monde, en essayant de prédire comment il va changer dans un avenir proche. 77 % de ces villes dans le monde connaîtront des changements climatiques importants d'ici 2050. Et 22% des métropoles en question seront même confrontées à des climats jamais vus auparavant, appartenant à des villes situées à au moins 1 000 km.
Pour mieux comprendre, l'étude va jusqu'à dire que le climat de Stockholm ressemblera à celui de Budapest, celui de Londres à celui de Barcelone, celui de Moscou à celui de Sofia. Aux États-Unis, Seattle connaîtra des températures similaires à celles de San Francisco – beaucoup plus au sud –, tandis qu'en Italie, Rome ressemblera de plus en plus à la ville turque d'Izmir, et Milan à Austin, la capitale du Texas.
Il s'agit là de changements climatiques vraiment incroyables, dont la faute incombe, dans une large mesure et une fois de plus, à l'homme et aux dommages causés par ses activités. 2050 est tout près. Ce n'est qu'avec un engagement concret de tous pour contenir les effets nocifs de la pollution que nous pourrons éviter de nous retrouver dans des lieux que nous ne reconnaissons plus.