Ces rubans porte-clés avec des tournesols ont une signification précise : que faire si on rencontre quelqu'un qui en porte un
Les handicaps avec lesquels de nombreuses personnes vivent jour après jour peuvent être des caractéristiques qui rendent difficiles les gestes les plus simples. Voyager en avion, par exemple, peut devenir très problématique.
Ainsi, en plus des contrôles de sécurité normaux, des explications ou des procédures supplémentaires peuvent s'ajouter aux personnes porteuses d'handicap, ce qui rend le tout plus long et plus complexe. Partant de ce principe, le personnel de l'aéroport londonien de Gatwick a lancé, depuis quelques années déjà, une initiative qui se diffuse dans le monde. Voyons de quoi il s'agit.
Avec un simple accessoire à porter autour du cou, on peut informer le personnel des besoins spéciaux d'une personne ayant un handicap caché, en cas d'urgence ou de situation difficile qui pourrait survenir dans les airs. Il s'agit d'un ruban porte-clés (ou porte-badge) vert avec des tournesols imprimés dessus.
Une précaution nécessaire, comme en témoignent les nombreuses personnes qui l'adoptent. C'est le cas de Kim Baker, mère d'un enfant autiste qui, avant de partir pour Malaga, a décidé de faire porter le ruban spécial à son fils afin d'éviter des problèmes lors de la queue à l'embarquement. Pour un enfant autiste, une telle situation peut être très difficile à gérer avec calme.
Les membres de la sécurité, après avoir remarqué l'accessoire vert avec des tournesols, ont pris la mère et l'enfant, pour une procédure spéciale et ainsi éviter les contrôles de sécurité normale, trop bondés pour un enfant autiste.
"S'il vous plaît, offrez-moi une place. Rappelez-vous que tous les handicaps ne sont pas visibles", dit le badge attaché à la bande.
Et il ne s'agit pas de réserver au porteur de ce ruban une attitude "préférentielle" ou "privilégiée". En revanche, l'accessoire peut être un véritable sauveur dans de nombreuses situations. A tel point que son utilisation devient courante dans les supermarchés, les trains et autres lieux publics. La solidarité et l'empathie à l'égard de ceux qui peuvent avoir des difficultés "non-visibles à l'œil nu" passent aussi par là.
Il ne reste plus qu'à espérer que les rubans de tournesol deviendront une précaution de plus en plus adoptée par les personnes travaillant dans les aéroports ou les lieux publics. Maintenant nous savons : si nous voyons quelqu'un en porter un, nous pourrions être devant une personne ayant des besoins spéciaux.
