Parler aux animaux et aux objets inanimés ne nous rend pas fous, bien au contraire : une étude le révèle

par Baptiste

09 Août 2019

Parler aux animaux et aux objets inanimés ne nous rend pas fous, bien au contraire : une étude le révèle

Vous connaissez des personnes qui parlent à leur chien ou à leur chat comme si elles interagissaient avec un autre être humain ? Vous avez peut-être plaisanté plus d'une fois sur certains de leurs comportements, considérant que le transport avec lequel certaines personnes se tournent vers leur chien est excessif ; peut-être faites-vous aussi partie de ce cercle de gens un peu fous, qui parlent aux animaux ?... La bonne nouvelle, c'est que vous n'êtes pas fous. Parler à votre chien, comme si vous parliez à un ami, est un signe de grande intelligence. C'est une étude publiée par le professeur Nicolas Epley de l'Université de Chicago qui le révèle.

via indy100

Pxhere

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"Je suis désolé, mais il fait trop mauvais temps et nous ne pouvons pas faire notre promenade." Si vous adressez ces mots à votre chien qui, avec mélancolie, vous regarde pendant que vous essayez de lui expliquer pourquoi il doit rester à la maison aujourd'hui, rassurez-vous : vous n'êtes pas fou. La science semble montrer que parler avec des animaux ou même avec des objets inanimés est synonyme de grande intelligence. Cette tendance à parler à nos machines, plantes, animaux domestiques, lave-vaisselle et tout autre objet est en fait la conséquence d'avoir un cerveau actif et très fonctionnel.

Pixabay

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Il n'est pas rare de donner un nom à des objets, par exemple à sa voiture ou aux plantes de la maison : c'est surtout le cas lorsqu'on imagine le visage d'une personne en observant l'objet en question. Mais pourquoi activons-nous ce mécanisme ? Le moyen le plus facile pour notre cerveau de nous aider à éviter les dangers est de chercher des visages amicaux avec lesquels nous pouvons nous lier – c'est par l'empathie que l'humanité a survécu et prospère.

Puisque nous vivons maintenant dans une société hautement fonctionnelle, où nous ne sommes plus en compétition pour la nourriture et n'avons plus à fuir les grands prédateurs, cet instinct s'est automatiquement refaçonné et c'est ce qui nous a conduit à rechercher des qualités humaines chez les êtres non humains ou inanimés.

Flickr / el cajon yacht club

Flickr / el cajon yacht club

Bref, la prochaine fois que quelqu'un vous regarde mal parce que vous parlez à votre animal ou que vous suppliez votre voiture de démarrer, souvenez-vous que vous n'êtes pas fou et que vous avez une qualité qui n'est pas commune à tous les êtres humains !