Le Royaume-Uni interdit le recours aux animaux sauvages dans les cirques
Depuis des siècles et des siècles, des animaux sauvages de toutes sortes ont fait partie des caravanes de cirque qui se déplacent de ville en ville, effectuant des exercices et des jeux pour le plaisir des masses. Des zèbres, chameaux, rennes, éléphants et grands félins ont vécu toute leur vie derrière les barreaux, parfois sans jamais avoir le luxe de mettre leurs pattes sur un gazon.
La vie au cirque n'est pas seulement contre-nature (il en est de même pour la vie dans un zoo !) mais elle est aussi très stressante. Ce n'est un secret pour personne que les dresseurs utilisent des méthodes peu orthodoxes, y compris des punitions physiques sévères, pour inciter les animaux à faire des exercices complexes. Et même lorsqu'ils ne se produisent pas, les animaux ne s'en sortent pas beaucoup mieux : il n'est pas rare qu'on signale de terribles conditions d'hygiène, des animaux enfermés dans des cages toute petites et exposés à toutes sortes de stress.
via gov.uk
Eh bien, lentement mais sûrement, cette situation ignoble est en train de changer : de plus en plus de gouvernements s'efforcent d'interdire cette pratique inhumaine : le Royaume-Uni rejoint enfin cette liste, avec la création d'une loi qui interdit expressément le recours aux animaux sauvages dans les cirques.
Pour l'instant, la loi se limite aux animaux sauvages, qui souffrent certes plus que d'autres du manque d'un environnement naturel, mais nous espérons qu'elle s'étendra aussi à d'autres, surtout lorsqu'il n'est pas possible de vérifier si les pauvres créatures sont traitées avec respect.
L'évolution de loi anglaise, qui entrera en vigueur en 2020, est en grande partie le fruit des campagnes d'associations de défense des droits des animaux qui, grâce aux réseaux sociaux, parviennent désormais à toucher de larges couches de la population. Et de fait, les sondages ne laissent aucun doute : la majorité de la population anglaise s'oppose à cette pratique barbare et dépassée, et nous sommes sûrs que la situation n'est pas différente dans les autres États.
C'est un merveilleux pas en avant qui, nous l'espérons, sera étendu à de nombreux autres pays : aucune société ne peut être qualifiée de moderne si elle condamne des pauvres créatures à une vie aussi misérable et douloureuse juste pour "amuser" les foules.