Dire toujours oui nous rend malheureux : 6 conseils pour apprendre à dire quelques "non" en plus
Aider les autres est une bonne chose, et le faire de manière désintéressée est sans doute encore mieux. Apporter notre soutien dans les moments difficiles, du réconfort au travail, et bien d'autres encore, est souvent quelque chose qui réussit aussi à faire du bien à notre propre humeur et à notre sens de l'accomplissement.
Mais, comme pour toutes choses, nous devons nous fixer des limites. Souvent, les gens se retrouvent dans des situations où ils ne veulent pas faire quelque chose, mais ils n'arrivent pas à dire "non".
Peur de décevoir ? Manque de courage ? Besoin d'affirmation ? Il peut y avoir de nombreuses raisons à cela, mais cela ne doit pas conduire au stress, à la tristesse ou même à la dépression émotionnelle.
Qu'il s'agisse de simples faveurs, d'obligations professionnelles ou familiales, ce petit guide du "non" aidera les personnes trop accommodantes avec six conseils utiles pour sortir de la spirale du "oui".
- 1. Réfléchissons aux raisons pour lesquelles nous le faisons. Quels sentiments nous amènent à toujours dire "oui" à tout ? Demandons-nous pourquoi, dans certaines situations, nous sommes enclins à le faire, et pourquoi un "demi oui" pour vous donne à l'autre personne l'impression que vous êtes totalement disponible.
- 2. Donnons-nous vraiment la permission de dire "non". Essayons de comprendre si nous évaluons notre temps comme précieux autant que celui des autres : ce n'est qu'alors que nous mériterons de dire "non".
- 3. Comptons jusqu'à cinq avant de dire "oui". Nous réagissons souvent de façon insouciante pour sortir de situations embarrassantes ou simplement pour faire plaisir à l'autre personne. Mais si nous parlons sans trop réfléchir, nous nous refusons la possibilité de comprendre ce que nous faisons. Ne répondons pas seulement par réflexe : nous avons besoin d'une courte pause avant de le faire, afin de pouvoir trouver les mots justes et ne pas regretter ce qu'on dit.
- 4. Un "non" peut être résolu mais gentil. Beaucoup de gens pensent que le refus implique nécessairement un manque de courtoisie, une injustice ou un affront. Nous pouvons être à la fois résolus et aimable, avec des expressions faciales douces et un langage corporel qui les soutient.
- 5. Ne nous perdons pas dans trop d'explications. Nous essayons souvent de répondre par un "non", qui devient ensuite progressivement un "oui". Comment cela se produit-il ? Si nous commençons à donner trop d'explications pour notre rejet, nous risquons de nous trouver dans une impasse et de laisser notre interlocuteur voir une ouverture. Au lieu d'expliquer trop de choses, si nous le jugeons opportun, il suffit de dire "je suis désolé, mais je ne peux pas".
- 6. Exprimons clairement le refus. Parfois, après trop d'explications ou de justifications, ce que nous avons réellement répondu n'est pas toujours très clair. Assurons-nous que notre position a été comprise, pour éviter de devoir affrontrer une nouvelle fois la même situation.