Au cours des 50 prochaines années, tant d'espèces disparaîtront que la Terre devra mettre 3 millions d'années pour se reprendre
La planète est constamment menacée par la présence de l'homme. Ce dernier a évolué au fil des siècles et a colonisé le monde, où il est l'invité avec d'autres créatures... même s'il ne semble pas toujours se souvenir ! Aujourd'hui, enfin, la question de la sauvegarde de la Terre est abordée par la politique mondiale, même s'il reste encore un long chemin à parcourir.
Bien que des mesures importantes soient prises, comme le recyclage et le tri sélectif, ce n'est pas suffisant. En fait, une étude danoise a récemment annoncé qu'au cours des 50 prochaines années, la planète connaîtra une extinction massive de plusieurs espèces animales, d'une telle ampleur qu'il faudra environ 3 millions d'années à la Terre pour se rétablir.
L'étude, publiée dans la revue scientifique américaine PNAS, est due aux scientifiques de l'Université d'Aarhus (Danemark), qui ont calculé la vitesse des extinctions en proportion du temps qu'il faudrait à la planète pour rétablir le niveau de biodiversité actuellement présent. Les érudits ont conclu que la Terre aurait besoin de 3 à 5 millions d'années pour retrouver l'équilibre de son écosystème et revenir à ce qu'elle était avant que l'homme ne l'habite de façon imprudente, il y a 5 à 7 millions d'années.
Pour leurs calculs, les chercheurs ont utilisé des bases de données contenant des données sur des espèces d'animaux déjà éteintes ou disparues en raison de la présende de l'homme sur la planète. En associant les informations en leur possession, ils ont prédit qu'au cours des 50 prochaines années, nous assisterions à cette extinction massive et ont fait des simulations pour supposer combien de temps il faudrait à la nature pour se rétablir.
Ces estimations sont des hypothèses sur la façon dont les choses pourraient se dérouler si l'homme cessait de détruire l'environnement, ce qui ne peut être calculé pour l'instant. Une chose est certaine, disent les scientifiques, si ce processus de détérioration ne s'arrête pas dans les 20 à 100 prochaines années, le prix à payer sera très élevé.