En Suisse, il y a plus d'emplois que de chômeurs - voici comment elle a réussi à atteindre le plein emploi
La donnée pour les premiers mois de 2018 est confirmée : le taux de chômage en Suisse s'élève à 2,7% (donnée SECO), un résultat qui permet de parler de "plein emploi". En effet, ce n'est pas seulement le nombre de chômeurs qui fait de la Suisse une exception très particulière, mais c'est aussi le fait que le nombre d'emplois disponibles dépasse celui des personnes sans emploi, avec un excédent de 41 000 emplois. Ces chiffres reflètent la brillante reprise de l'économie suisse d'aujourd'hui.
Le nombre d'emplois disponibles dépasse le nombre de personnes sans travail. Une situation unique dans le reste de l'Europe, où la Suisse n'en fait pas partie mais s'y intègre.
Jusqu'à présent, un taux de chômage aussi bas se constatait en 2012. La situation économique en Suisse semble donc florissante, et les agences d'analyse ainsi que les entrepreneurs disent : "Tout va très bien", "Il y a une grande confiance dans l'avenir de nos entreprises", ce sont les phrases qui décrivent le mieux la positivité qui caractérise la Suisse.
Un véritable triomphe des politiques intérieures et extérieures des années précédentes : c'est bien sûr l'affaiblissement progressif du franc qui a donné un coup de fouet à l'économie, favorisant ainsi les exportations vers le reste de l'Europe et les Etats-Unis, mais le système organisationnel école-travail s'est également avéré être gagnant.
Ceci est confirmé par le fait que les emplois qui resteront théoriquement inoccupés, précisément en raison d'un manque de chômeurs, ne nécessitent pas de formation académique, mais seulement un apprentissage : plombiers, ouvriers, menuisiers et ouvriers d'usine. Cela élève le système de formation " dual " que la Suisse a transformé en un véritable motif d'orgueil : ici, les jeunes travaillent et étudient en même temps, consolidant leur expérience scolaire autant que leur expérience professionnelle. Ainsi, l'entrée dans le monde du travail est naturelle, spontanée, rapide et efficace, sans temps d'arrêt et sans perte de motivation.
Mais il y a des exceptions : dans certaines villes, le chômage "monte" à 4,9%, tandis qu'à Berne, celui-ci est inférieur à 1,9%.
Sources:
- https://www.bfs.admin.ch/bfs/it/home/statistiche/lavoro-reddito/disoccupazione-sottoccupazione-e-posti-liberi/disoccupati-ilo.assetdetail.5246154.html
- https://www.seco.admin.ch/seco/it/home/Arbeit/Arbeitslosenversicherung/arbeitslosenzahlen.html