Des taux élevés en vitamine D réduisent jusqu'à 50 % le risque de cancer du foie
Une étude récente menée au Japon auprès d'un échantillon de 33 736 personnes des deux sexes âgées entre 40 et 69 ans a révélé que des taux élevés de vitamine D diminue le risque de développer un cancer du foie (jusqu'à 50 %) et des tumeurs en général (jusqu'à 20 %), en particulier chez les hommes.
On a demandé aux participants de fournir un portrait clinique de la famille et d'autres informations sur le régime alimentaire et le mode de vie; le taux de vitamine D a ensuite été détecté au moyen d'un échantillon de sang. Chaque patient a été suivi en moyenne pendant 16 ans, au cours desquels les médecins ont découvert l'apparition de plus de 3 000 cancers au total: en croisant les données sur les types de tumeurs avec les informations personnelles, il a été possible de tirer des conclusions sur leur lien.
Outre les paramètres connus, tels que l'âge, le poids, l'activité physique, la consommation d'alcool et l'alimentation, le taux de vitamine D est étroitement lié au mode de vie et à la saison de l'année au cours de laquelle l'échantillon est prélevé.
Bien qu'il n'y ait pas de corrélation évidente entre cette vitamine et le cancer du poumon ou de la prostate, le lien avec le cancer du foie a semblé indéniable. L'étude (première du genre en Asie) a également trouvé un bon soutien avec d'autres études menées en Europe et en Amérique, qui ont défini cette vitamine comme une panacée contre diverses pathologies. Evidemment d'autres recherches seront nécessaires pour déterminer comment et à quel point la vitamine agit sur le corps.
Vous vous demandez s'il est approprié d'avoir recours à un complément alimentaire pour être tranquille? Certainement pas, et pour deux raisons. La première est que les compléments ne sont pas des substances à prendre à la légère, et qu'ils devraient être prescrits par le médecin dans les cas où l'apport naturel n'est pas possible; la seconde est que la vitamine D dont nous avons besoin peut être produite par la peau avec une exposition au soleil de 10 minutes par jour, en évitant l'abus de certains aliments (comme les produits laitiers et d'autres aliments qui contiennent des protéines animales) qui inhibent leur production.
Être dehors et au soleil (sans exagérer et avec les précautions nécessaires, surtout en été) est une fois de plus le meilleur des remèdes.
Sources: bmj.com | The Guardian
