La punition n'est pas la meilleure forme d'éducation: le meilleur choix est d'offrir des alternatives
Quand on se trouve devant un enfant qui ne respecte pas la volonté de ses parents, on pense souvent qu'un peu plus de fermeté "à l'ancienne" ne ferait pas de mal. En réalité, la sévérité n'est souvent pas la meilleure arme d'un parent pour se faire écouter, il s'agit plutôt de la capacité de stimuler son enfant, en évitant de fixer des limites sans donner aucune explication.
En d'autres termes, dire "NON" et punir ne riment pas avec bonne éducation.
Expliquer les raisons de l'interdiction
Lorsqu'un enfant désobéit, l'instinct du parent est d'élever la voix et d'essayer de l'intimider. Ce n'est pourtant pas un comportement constructif, car il ne fait qu'attiser la nervosité et le désir de rébellion.
Ce dont le parent a besoin, c'est d'un effort mental pour renverser l'interdiction en fournissant une explication et, si possible, une alternative.
Les enfants sont extrêmement intuitifs et comprennent très vite, surtout si nous prenons le temps de leur expliquer les choses.
Offrez des alternatives et... tenez vos promesses!
Au lieu de dire:"Ne casse pas le jouet, vilain"! par exemple, vous pourriez dire:"Si tu casses le jouet, tu n'auras plus rien pour jouer demain"; ou encore au lieu de dire:"Je ne t'achète pas de bonbons!", on pourrait dire: "Trop de bonbons est mauvais: on se prépare un bon smoothie à la maison?".
Mettre en œuvre de telles stratégies empêchera l'enfant de faire les mêmes demandes à l'avenir, et il se peut même que ce soit lui ou elle qui vous propose directement l'alternative, connaissant déjà votre explication. La communication n'en sera que meilleure, et leur estime de soi aussi.
La seule recommandation, si vous décidez d'interdire quelque chose en le repoussant à plus tard ("on fait ça ce soir ou demain"), c'est de tenir vos promesses! Les enfants ont une très bonne mémoire, et ne pas respecter une promesse qui lui a été faite pourrait nuire à vos efforts d'établir une relation de complicité et de confiance.
Bref, pour conclure, parlez à vos enfants, expliquez les raisons de vos choix, sensibilisez-les aux conséquences des actions... et réservez les "NON" ou les punitions sévères aux situations qui l'exigent vraiment.