Le Chah de Perse et ses 84 épouses: voici comment étaient réellement "les 1001 nuits"

par Baptiste

06 Juillet 2017

Le Chah de Perse et ses 84 épouses: voici comment étaient réellement "les 1001 nuits"

À travers les histoires lues sur les livres ou les fables reproduites dans des dessins-animés, nous pouvons imaginer les somptueux palais des 1001 nuit, dans ces terres orientales inondées par le parfum de certains encens, les Chahs persans dans leurs habits somptueux et les superbes femmes qui ne manquaient jamais à côté des empereurs. Mais vous êtes-vous déjà demandé si l'imagination correspond vraiment à la réalité? Aujourd'hui, nous pouvons répondre à cette question grâce à des photos prises par le Chah Naser al-Din Shah Qajar, qui régna en Perse entre 1848 et 1896.

 

via xubux.com

Le Chah Naser al-Din Shah Qajar a reçu en cadeau de la Reine d'Angleterre un appareil photo. Sa grande passion pour la photographie est ainsi née.

Le Chah Naser al-Din Shah Qajar a reçu en cadeau de la Reine d'Angleterre un appareil photo. Sa grande passion pour la photographie est ainsi née.

Grâce à ses clichés récemment publiés, nous pouvons avoir un aperçu de la vie au sein de la Cour du Chah.

Grâce à ses clichés récemment publiés, nous pouvons avoir un aperçu de la vie au sein de la Cour du Chah.

Les photos ont été retrouvées dans le Palais Golestan, autrefois la résidence du Shah où une chambre noire avait été mise en place: aujourd'hui, le bâtiment est un musée.

Les photos ont été retrouvées dans le Palais Golestan, autrefois la résidence du Shah où une chambre noire avait été mise en place: aujourd'hui, le bâtiment est un musée.

Le Chah photographiait sa Cour, ses serviteurs, ses proches, et surtout ses concubines qui, selon la légende, s'élevaient à plus de 100.

Le Chah photographiait sa Cour, ses serviteurs, ses proches, et surtout ses concubines qui, selon la légende, s'élevaient à plus de 100.

(à droite Anis al-Doleh, l'une des épouses préférées du Chah).

Les photos sont spéciales et uniques parce qu'à cette époque, en Perse, prendre des photos à des personnes était interdite: seul un homme puissant pouvait briser la règle.

Les photos sont spéciales et uniques parce qu'à cette époque, en Perse, prendre des photos à des personnes était interdite: seul un homme puissant pouvait briser la règle.

Les femmes du Chah ne peuvent pas être définies à proprement parler belles: à l'époque, cependant, la corpulence était une caractéristique très appréciée.

Les femmes du Chah ne peuvent pas être définies à proprement parler belles: à l'époque, cependant, la corpulence était une caractéristique très appréciée.

Les images diffèrent de l'idée qu'on a de l'harem: les femmes semblent beaucoup plus âgées que le Chah, et en plus d'être replètes, leurs visages ne sont pas des plus gracieux.

Les images diffèrent de l'idée qu'on a de l'harem: les femmes semblent beaucoup plus âgées que le Chah, et en plus d'être replètes, leurs visages ne sont pas des plus gracieux.

Le rapport de soumission n'est pas évident non plus: elles ressemblent beaucoup plus à des matrones.

Le rapport de soumission n'est pas évident non plus: elles ressemblent beaucoup plus à des matrones.

Contrairement à ce qui se passait dans les cours des autres royaumes, les concubines perses n'étaient pas employées dans les travaux physiques ni ne souffraient la faim.

Contrairement à ce qui se passait dans les cours des autres royaumes, les concubines perses n'étaient pas employées dans les travaux physiques ni ne souffraient la faim.

Les femmes passaient beaucoup de temps entre elles: certaines sources affirment l'existence de relations homosexuelles entre les concubines.

Les femmes passaient beaucoup de temps entre elles: certaines sources affirment l'existence de relations homosexuelles entre les concubines.

Peu de Chahs ont eu tant de femmes que Naser al-Din Shah Qajar.

Peu de Chahs ont eu tant de femmes que Naser al-Din Shah Qajar.

Dans de nombreux clichés, les femmes se présentent avec une jupe qui laisse les jambes découvertes, un peu comme les tutus de la danse classique.

Dans de nombreux clichés, les femmes se présentent avec une jupe qui laisse les jambes découvertes, un peu comme les tutus de la danse classique.

Ce n'est pas un hasard: en 1873, Naser al-Din a participé à un ballet à Saint-Pétersbourg, et il a été fasciné par les danseurs russes.

Ce n'est pas un hasard: en 1873, Naser al-Din a participé à un ballet à Saint-Pétersbourg, et il a été fasciné par les danseurs russes.

Une fois rentré, il a ordonné de créer des jupes similaires pour ses femmes, qui ne les portaient qu'à l'occasion d'une séance photo.

Une fois rentré, il a ordonné de créer des jupes similaires pour ses femmes, qui ne les portaient qu'à l'occasion d'une séance photo.

Une intéressante documentation pour mieux comprendre une époque lointaine!

Une intéressante documentation pour mieux comprendre une époque lointaine!