Ce petit paradis a interdit la malbouffe pour protéger la santé et l'économie locale
Bien que la croissance économique de l'État insulaire de Vanuatu dépende principalement du secteur touristique, dans la province de Torba, une décision a été prise pour limiter les risques de l'invasion de la malbouffe: afin de satisfaire les demandes de ceux qui visitent l'île pour passer leurs vacances, de nombreux produits étrangers ont été importés mais, dans cette partie de l'île, il a été décidé de les interdire pour protéger la santé des citoyens et l'économie alimentaire locale.
via theguardian.com
Stop à l'importation des produits considérés comme «Junk Food»
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Parmi les aliments les plus importés de l'extérieur,on trouve le riz, les sucreries, le thon en conserve et les biscuits.
Père Luc Dini, chef de l'Office du tourisme de Torba, a toutefois communiqué sa volonté d'interdire ce type d'importations.
«En ce moment, nous vivons une sorte d'invasion alimentaire de l'étranger. Bien sûr, faire bouillir des spaghettis et du riz est facile, mais leur apport nutritionnel est insuffisant; nous avons ici des aliments substantiels et biologiques en abondance, il n'est donc pas nécessaire de les importer de l'extérieur. Dans ce cas, le fait que nous soyons la province la plus éloignée de toute la République de Vanuatu s'est avéré être une chance car nous avons réussi à contrôler le phénomène mieux que d'autres, et c'est notre intention de continuer. Si vous allez dans les autres provinces, vous remarquerez immédiatement comment les gens sont en moins bonne santé, avec des dents abimés par trop de sucres. Nous ne voulons pas être concernées par les problèmes typiques causés par la malbouffe occidentale.»
L'initiative des habitants de la Torba a été saluée par le gouvernement central, qui a décidé de soutenir la décision et ainsi de limiter au maximum l'importation des aliments et suivre l'évolution de l'expérimentation. Les bungalows touristiques devront donc "se contenter" des produits cultivés sur l'île et, entre-temps, les autorités travaillent sur une législation pour déterminer l'interdiction d'une manière plus formelle. «Celui qui décide de vivre ou de partir en vacances dans un «paradis terrestre» devrait apprendre à le faire avec ce que nous avons déjà, surtout vu la qualité de nos produits», a conclu Dini. Comment lui donner tort...