Pourquoi la mort de notre chien est parfois plus douloureuse que celle d'un ami?

par Baptiste

25 Mai 2017

Pourquoi la mort de notre chien est parfois plus douloureuse que celle d'un ami?

Quand une personne qui n'a jamais eu de chien assiste à la douleur d'un ami qui vient de perdre un, il peut penser que sa réaction est exagérée. Après tout, « c'était juste un chien ». Mais ceux qui ont connu cette douleur savent que ce n'est pas le cas. Aujourd'hui, un professeur de psychologie du nom de Frank T. McAndrew tente de nous expliquer pourquoi parfois la mort de notre chien peut résulter être encore plus difficile à surmonter que celle d'un ami.

via theconversation.com

Perdre son chien peut être plus douloureux que de perdre un ami

Perdre son chien peut être plus douloureux que de perdre un ami

Graphic Stock

En plus de la douleur de perdre son compagnon de vie, l'absence de rituels ancrés pouvant nous aider à affronter le deuil rend l'épreuve plus difficile. Disposer de traditions qui nous disent ce qu'il faut faire lorsque nous perdons un de nos proches est un moyen de mieux supporter la douleur, surtout lors des premiers jours, mais vu que quand un chien meurt il n'y a pas des messes ou de rubriques nécrologiques, exprimer publiquement notre douleur semble presque quelque chose dont il faut avoir honte.
Un autre aspect qui rend difficile d'accepter le départ de notre chien bien-aimé est le fait que son absence a un impact direct sur nos habitudes: tout d'un coup nos activités quotidiennes sont chamboulées et nous ne savons pas quoi faire. Sans compter l'absence improvisée de l'amour sincère que seuls les chiens peuvent nous donner, ainsi que leur présence si rassurante et sans jugement.
Tout cela s'ajoute au fait qu'un chien, plus que tout autre animal, est capable d'interpréter correctement la voix, les expressions et les intentions de l'homme; leur empathie naturelle en fait de véritables membres de la famille.

Ce n'est pas un hasard que même ceux qui se sont promis de ne jamais reprendre de chiens car: « J'ai trop souffert », après quelques années ils finissent par retomber dans ce tourbillon de l'amour inconditionnel. Ce qui est une bonne chose, rappelons le dicton qui dit: « Puissé-je devenir le genre de personne que mon chien pense que je suis déjà »