Une femme trouve un message caché dans son nouveau sac: l'appel au secours est alarmant
Christel Wallace avait fait du shopping à Walmart et venait de s'acheter un nouveau sac. Lorsque la femme a regardé à l'intérieur des poches, elle a trouvé un message écrit en caractères chinois. Une fois rentrée chez elle, elle a décidé de publier la note sur Facebook en demandant si quelqu'un pouvait l'aider à traduire ce mystérieux message. Elle a ainsi fait traduire à trois personnes différentes le message secret.
Malheureusement, les trois versions ont illustré la même vérité choquante.
Le message était un appel à l'aide écrit par un présumé prisonnier chinois. Il s'est avéré que ce billet est une ultérieure preuve des conditions de travail terribles en Chine: les ouvriers seraient enfermés quelque part dans le Gaungxi, une région au sud de la Chine, contraints de travailler 14 heures par jour, sujets à des passages à tabac et contraints de manger une alimentation médiocre, et d'accepter un salaire misérable.
Li Qiant, fondateur de China Labor Watch (une organisation non gouvernementale située à New York qui se bat pour les droits des travailleurs chinois), a parlé de l'incident en question: « Certains des fournisseurs de Walmart, en Chine, ont des conditions de travail terribles ».
La société, quant à elle, a commenté la situation en disant qu'elle ne pouvait pas vérifier l'origine de la lettre et que tous les travailleurs de leurs fournisseurs devraient travailler de leur propre chef, comme cela est indiqué dans les exigences standard pour être un fournisseur Walmart.
D'autres billets du même genre ont été trouvés dans deux autres magasins (Kmart et Saks) et il semble que dans l'un de ces cas, il a été possible d'attribuer l'origine du message à la Chine.
Mme Wallace espère que quelqu'un puisse aider l'auteur du message, en exprimant son point de vue, sans donner la faute au groupe commercial qui « peut-être - soutient Wallace - n'est même pas au courant de ce genre de traitements. »
Avec les informations actuelles, nous ne pouvons hélas savoir s'il s'agit vraiment d'un appel à l'aide désespéré ou d'une mauvaise blague, mais ce qui est certain, c'est que cette histoire permet de parler à nouveau des terribles conditions de travail de millions de Chinois, réduits presque à l'esclavage pour la rentabilité de nos marques occidentales...