Les plus grands physiciens contemporains citent ses recherches: voici la jeune femme considérée comme l'héritière d'Einstein
La fille que vous voyez est une millennial ou une jeune femme née dans les années 2000 à peu près. Habituellement, les jeunes de cette catégorie ne sont pas bien vus par les générations les plus anciennes pour des supposés défauts inhérents à la génération: fainéants, trop dépendants des parents, trop liés à la technologie et aux dynamique des réseaux sociaux. Mais Sabrina Pasterski dément à elle seule ces affirmations: à 23 ans, elle est considérée comme l'héritière du physicien allemand Albert Einstein. Autre chose à son sujet: elle n'a pas Facebook, ne boit pas, ne fume pas, elle aime la physique et les mathématiques et a une passion pour l'aviation.
La « nouvelle Einstein ».
Sabrina Pasterski | Facebook fanpage
Comme précise son curriculum vitae et la liste de ses activités scientifiques publiées sur son blog personnel, Physics Girl, Sabrina a toujours eu les idées claires sur ses passions, depuis son plus jeune âge. Comme elle le dit dans cette interview: «S'il y a une chose qui a toujours été claire pour moi, c'est qu'il ne faut jamais manquer une opportunité, et moi, à l'âge de neuf ans, j'ai eu celle de prendre des leçons de pilotage » . De ces premières expériences de vol, la jeune fille a compris que l'aviation ferait partie de sa vie.
À l'âge de 12 ans, elle a donc commencé à travailler sur son premier moteur d'avion.
Depuis lors, Sabrina a étudié dans les centres de recherche scientifique les plus renommés des États-Unis, y compris le fameux Massachusetts Institute of Technology et Harvard, où elle passe son doctorat, un diplôme obtenu avec les honneurs. Ses domaines de recherche actuels comprennent la physique des trous noirs et de l'espace-temps, ainsi que la gravité quantique. Ses études ont même été citées par des physiciens comme Stephen Hawking et Andrew Strominger. Inutile d'énumérer tous les prix et les bourses d'étude qu'elle a gagné depuis son premier moteur...
Quoi d'autres à ajouter? Ah, que la NASA lui a proposé une offre d'emploi « ouverte », qu'elle peut décider d'accepter quand elle le jugera opportun. Bref, nul doute que nous entendrons souvent parler d'elle au sein de la communauté scientifique du XXIe siècle...
