La dépendance de séries TV est un vrai problème et pour les cas graves, les premiers centres de convalescence sont apparus

par Baptiste

13 Juin 2017

La dépendance de séries TV est un vrai problème et pour les cas graves, les premiers centres de convalescence sont apparus

La dépendance aux séries télévisées est un trouble qui se répand de plus en plus. Il pourrait s'agir de l'évolution de l'ancienne "télé-dépendance" ou cela pourrait être quelque chose de différent. Il semble, cependant, qu'en dépassant les 4 heures de vision chaque jour, on se frotte à un jeu dangereux. Ceux qui atteignent ce seuil développent des symptômes semblables à ceux qui abusent de substances telles que l'alcool ou la drogue, c'est pourquoi pour parler des troubles associés à la dépendance de séries TV, la même terminologie de dépendance aux substances est employée.

Centres de convalescence pour la dépendance à Netflix

Centres de convalescence pour la dépendance à Netflix

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Du binge drinking (consommation excessive de boissons alcoolisées) on est passé au binge watching (vision excessive d'épisodes).

En particulier, on parle de dépendance à Netflix, la plate-forme ouverte en 1997 en Amérique, mais désormais célèbre partout dans le monde, et de la dépendance à laquelle ses utilisateurs, les plus excessifs, sont confrontés. La possibilité d'avoir accès à un très grand nombre de contenus souvent sélectionnés en fonction de nos goûts, à un coût réduit et souvent sans avoir à attendre qu'une série étrangère soit diffusée sur une chaine nationale de notre pays, a facilité la vision de ces contenus, pouvant créer de véritables formes d'accoutumance. Nous n'exagérons pas, c'est un vrai problème et c'est pour cette raison qu'ont été ouverts de véritables centres de convalescence pour les vidéo-dépendants.

 

"La dépendance à Netflix est une sous-catégorie des vidéo-dépendances," explique Hilarie Cash, consulante en vidéo-dépendance, ceux qui regardent une série TV essaient de se distraire et réussissent à le faire parce qu'ils se concentrent sur la scène en ressentant des états de soulagement et se rendent compte que regarder deux heures Netflix a l'effet désiré, alors, pourquoi ne pas regarder 4, 5 ou même 6 heures? C'est de cette façon que l'on devient dépendant: quand 6 heures ne suffisent pas et que l'on en veut plus pour soulager ce sentiment d'inconfort qui autrement serait perçu.

Pour répondre à ce type de problème, la docteure Cash a fondé avec d'autres collègues reSART, un centre de récupération qui apporte de l'aide à ceux qui veulent sortir de l'état de la vidéo-dépendance et pour lesquels est prévue une véritable réhabilitation. Le centre traite également de la dépendance aux jeux vidéo et offre des programmes différenciés pour les adolescents, les enfants et les adultes.

Profitez d'une bonne série, c'est bien mais n'oublions que le monde réel est là dehors ;-)