Avoir 80 ans d'âge et le cœur d'une personne de 50 ans: voici l'endroit où personne ne meurt de crise cardiaque
Comme le témoigne une étude publiée dans un magazine financier réputé, Bloomberg LP, l'Italie est le pays avec l'indice de santé meilleur au monde. La France se classe quant à elle quatorzième, le Canada dix-septième et la Belgique vingt-sixième. En ce qui concerne le cœur en particulier, personne dans le monde ne semble faire mieux qu'une population indigène bolivienne appelé Tsimane. Une étude menée par l'American College of Cardiology et publiée sur The Lancet, révèle que ce sont eux qui occupent le sommet du classement défini par les cardiologues.
via theguardian.com
Un octogénaire Tsimané a le cœur d'une personne américaine de cinquante ans.
Les Tsimané ont une alimentation constituée principalement de glucides non raffinés (72%), tandis que les protéines représentent 14% et les matières grasses se situent à 38 grammes par jour, dont seulement 11 grammes de gras saturé (ce sont ceux qui augmentent le risque de maladies cardio-vasculaires, la dose recommandée est de 15-22 grammes par jour). Leur consommation de viande est réduite (y compris le poisson qui représente 24% de l'alimentation totale), mais pour l'obtenir, ils doivent se livrer à des parcours de chasse difficiles qui peuvent durer jusqu'à huit heures et couvrir plus de 18 kilomètres par jour. Pour le reste, les Tsimané font principalement appel à l'agriculture de subsistance, en consommant les récoltes locales telles que le maïs, les racines de manioc et de plantain, le riz, les fruits et les noix, et ils fument très peu.
Le résultat de ce style de vie pré-industrielle se traduit par des niveaux inférieurs de cholestérol LDL, de glycémie dans le sang et de tension artérielle, qui rendent le problème de l'athérosclérose coronarienne (épaississement de la paroi artérielle) pratiquement absent chez les Tsamané. Sur 705 personnes contrôlées, 90% d'entre eux n'encouraient aucun risque de maladies cardio-vasculaires; parmi les personnes de plus de soixante-quinze ans, le pourcentage s'élève à 65%, mais cela reste des statistiques qui apparaissent irréalisables en Occident (en Europe, 45% des décès sont dus précisément à celles-ci).