Vivre tout seul: un choix de plus en plus répandu qui n'est rien d'autre que « le Triomphe de Égoïsme »

par Baptiste

05 Avril 2017

Vivre tout seul: un choix de plus en plus répandu qui n'est rien d'autre que « le Triomphe de Égoïsme »

Dans la société actuelle, une tendance des adultes se répand et, selon le sociologue Umberto Galimberti, cela entraîne déjà des conséquences négatives: il s'agit du choix de beaucoup d'hommes et de femmes de vivre seuls, dans une condition de liberté et d'indépendance totale, qui alimente des sentiments et des comportements négatifs. Selon l'expert, la société d'aujourd'hui est composée de nombreux noyaux « atomistiques et individualistes » qui seulement en apparence peuvent sembler plus « avantageux » que l'unité familiale traditionnelle.

via espresso.repubblica.it

commons.wikimedia.org

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« Nous serons une société plus égoïste. Du reste, lorsque les sociétés sont pauvres, les liens familiaux sont plus forts et la solidarité prévaut. Mais quand les sociétés deviennent opulentes, ou du moins libres des besoins fondamentaux, l'individualisme et l'égoïsme, les caractéristiques du bien-être, deviennent plus radicaux

Les gens ne veulent pas assumer la responsabilité d'une autre personne et d'une famille. Il a quelque petits privilèges et préfèrent en profiter tout seul. Mais une société individualiste est sans aucun doute plus pauvre.
Et pas seulement. La structure psychique même de l'homme s'appauvrit, à cause de la décadence sentimentale. Vivre seul appauvrit les sentiments.

Avoir des relations éphémères, des amitiés pour passer la soirée, ne suffisent pas pour mûrir en matière de sensibilité, comprendre ce que les autres signifient pour nous, accepter le défi d'aimer sans considérer l'autre comme une propriété. Si les rapports sont interchangeables, je n'aurai pas la possibilité de développer l'engagement d'une relation.

La continuité fait grandir les sentiments.

La société se fonde sur des bases sentimentales. Quand celles-ci s'effondrent, et la vie ne répond qu'au travail et à l'efficacité, il manque une structure importante de la façon d'être un homme. 

Certes, plus de temps pour le travail, les loisirs... Mais combien de ces engagements sont une forme de défense?
Il est plus difficile d'avoir des relations avec les autres que de produitre des résultats pratiques...

Propos recueillis par Sabina Minardi pour L'Espresso.